� �ISABELLE: -De toute fa�on, tu connais mes m�thodes, mes hommes vont arriver et t'embarquer. Tiens, en parlant de �a vous pourriez garder M�dor pendant les prochaines vacances ? Un sac � main, des papiers ? � PHILIPPE: -Pour innocenter Roussillon le plus vite possible, on m'aurait reproch� de ne pas l'avoir fait, seulement je n'avais pas pr�vu qu'ils vous enverraient vous, ni que la m�re de la mari�e tente de se suicider. Elle jugea que l'avenir de leur couple �tait maintenant entre les mains de son mari. Sur la sc�ne de crime ? M�me si l'emploi du temps de Pierre �tait v�rifi� et qu'apparemment il �tait bien dans les �les Isabelle s'inqui�tait, comment Franck pouvait il connaitre le nom d'un coll�gue parti au bout du monde.�, Isabelle, ravie qu'il ait enfin compris qu'elle avait besoin de retrouver son ami disparu pour �tre rassur�e. Bon, on rentre. Ca a donn� quoi la recherche du petit homme trapu au chapeau, pas grand chose je pr�sume. � �ISABELLE (triste, avec de l'espoir dans la voix): -C'est vrai �? Et l�, tout s'effondre � cause de son temp�rament de s�ducteur. L�chez-moi. � Tu sais bien � quel point je t'adore, je t'aime, je t'admire mais nous ne pouvons pas continuer ainsi, soit tu te d�cides � rester avec moi, soit tu te d�cides � me quitter, mais sache que si tu choisissais la seconde option j'en serai bien malheureuse. � ISABELLE (� voix basse): -Merci. � �MAX (lui sourit): Vous �tre tr�s belle, m�me quand vous ouvrez une porte... la complimenta-t-il tandis qu'elle sortait la clef de la serrure. Elles marchaient assez loin de la musique pour pouvoir parler sans devoir crier, des flambeaux �clairaient le port. Chlo� l'attendait pour manger. Pierre �tait hors de lui rien qu'� cette id�e mais il savait d�sormais qu'Isabelle le cherchait�. Dans son appartement Isabelle buvait un th� en regardant les informations sur TF1. � �ISABELLE (mentant): -Si, si... On va manger o� ? Mais comment ? Elle partit �nerv�e en claquant la porte, je ne savais pas si elle mettrait sa menace � ex�cution ou si c'�tait juste pour me faire peur. Musique: "L'amour Destructeur" Elsa Esnoult :�. � Isabelle ouvrit son ordinateur, et regarda les sites de pr�paration de mariages. Le CD changeait de chanson juste � ce moment l�, pas de chance pour Philippe la chanson suivante �tait un slow: "Et si tu n'existais pas" de Joe Dassin. � VANNIER (jouant): -Fut un temps o� tu me tutoyais. � De son c�t� Chlo�Saint-Laurent bouclait sa valise, son travail � Grasse �tait termin�, il ne lui restait plus qu'� rentrer chez elle � Paris pr�s de la Seine. � �HELENE: -Arr�te Pierre, qu'est ce que tu cherches avec elle ? A croire que je ne l'�tais plus, c'est vexant ! � "Par un de ces froids matins d'hiver, j'arrivais dans mon lyc�e d'Auxerre, le pas s�r et calme, le col de mon caban remont�, le regard heureux ; il �tait t�t, et je vis � travers le brouillard, la silhouette de l'une de mes �l�ves de Terminale au manteau rouge qui m'attendait avec ses camarades devant la porte en bois blanche de ma salle. L'eau �qui faisait � cet instant du gilet en laine d'Isabelle une serpilli�re. Il l'emmena chez lui sans r�fl�chir aux cons�quences, l'embrassa, elle le poussa sur le canap�. Elle recula brusquement quand elle comprit tout le mal qu'elle ferait du mal � Philippe quand il l'apprendrait. � PHILIPPE: -Parce que je le sais et ce ne sont que de simples coll�gues. r�pondit-elle avec un clin d'oeil. Il demanda � H�l�ne si elle voulait bien amener sa tante � l'appartement. La gendarme de tarda pas � le savoir. demanda-t-il peu enthousiaste.�. � Magda entendit "Bonjour", elle tourna l�g�rement la t�te vers sa gauche et aper�ut une Pierre qui la fixait. Apr�s le repas, je descendis le reste du g�teau qu'avait pr�par� mon ado de fille � Pierre. � MADELEINE: -Bonjour, est-ce que tu m'aimes ? � �Sur la route Isabelle �tait soucieuse, elle profitait du trajet pour r�fl�chir � sa situation avec Philippe tout en gardant un oeil sur la route. � �ISABELLE (ne r�fl�chissant pas, elle le prit dans ses bras): -Pierre... Je vais t'aider, je te promets, je te laisserai pas tomber.�. Elle s'empressa de l'appeler sur son portable mais il ne d�crocha pas, elle se dit qu'il devait �tre en train de faire de la plong�e au milieu des poissons avec H�l�ne. Le reste de la journ�e se passa sans autre d�couvertes particuli�res, Isabelle appelait Philippe toutes les heures pour lui pr�ciser l'avanc�e de l'enqu�te mais elle "oublia" de lui raconter la d�couverte des lettres de Pierre, elle jugea qu'elle avait bien fait mais elle n'oubliait jamais de finir ses conversations t�l�phoniques par des "je t'aime" adress�s � Philippe, peut-�tre une fa�on de se rassurer.�. � -Bonjour Madame, Isabelle Florent, entrez, voici Philippe... � Je descendis les escaliers et croisa Pierre: A peine arriv�e dans le grand bureau que Francis me bouscula: � -Ludo, Ludo ! � �PHILIPPE (�nerv�): -Isabelle, tu m'expliques ? Mais pourquoi fallait-il que tous les malheurs du monde s'abattent sur leur �quipe qui avait surv�cu � pas mal de chocs. Chaque minute qui passait nous stressait un peu plus, l'orage devenait lui aussi de plus en plus intense. � ISABELLE: -Tu crois que c'est facile pour moi ? � PHILIPPE: -Tu �tais sinc�re hier � la mairie ? Isabelle fit semblant de ne pas avoir entendu ce reproche. Il arriva vers moi et �changea quelques mots que j'approuvai d'un signe de t�te pendant que j'apercevais Francis qui discutait � la fen�tre d'Isabelle. � �ISABELLE: -Je sais, tu es compl�tement fou mais.... je t'adore.�. Elle s'appuya contre Philippe, l'embrassa et repartit. interrogea-t-elle. -Fais bien attention � ne pas confondre camaraderie et harc�lement, allez d�gage, je t'ai assez vu. Isabelle passa dans le hall, croisa Francis et lui laissa la responsabilit� d'aller au casino r�-interroger tout le personnel et les habitu�s et de visionner les DVD de vid�osurveillance. Durant la journ�e Pierre �tablit le profil psychologique de notre assassin mais celui-ci ne se manifesta pas. Isabelle ne pouvait rien faire pour l'aider mais elle s'�tait bien rendue compte que c'�tait sa faute s'il avait pris la voiture cette nuit-l�. � ROUSSILLON: -J'ai connu des jours meilleurs. Des bons. � �ISABELLE: -Pas ce regard l� Pierre... Je suis mari�e. C'est ma soeur ! � �PHILIPPE: -Tu n'es jamais l�, tu pars faire un stage � Bordeaux, tu reviens, tu pars � Lyon pour une enqu�te, on se croire entre deux portes, entre deux sandwichs, et je devrais rester l� � entendre que Madame se d�cide � �tre stable ?! � HOMME: -Jean-Eudes De La Hourse, importateur de pierres de pr�cieuses servant � la fabrication artisanale de grandes pi�ces de joaillerie. � ISABELLE: -Mon Commandant, il fut un temps o� vous n'�tiez pas hostile aux gendarmettes... � VANNIER (s'asseyant): -Pourquoi tu ne m'as pas donn� de nouvelles ? Tous se�ru�rent sur le paquet de la boulangerie. Elle redescendit l'air de rien mais croisa Philippe dans le couloir. En tout cas son assassin a un mode op�ratoire assez particulier. � ISABELLE (triste pour lui): -Et vous avez cherch� un nouveau travail ? Philippe se son c�t� profitait de la chanson avec Isabelle qui pensait � ce moment-l� que tout le monde avait compris qu'ils �taient ensemble. � �Elle rentra � son appartement avec la terrible envie de dormir et d'oublier tout ce que Vannier venait de lui dire. PIERRE: T'en vois un autre ? � Isabelle entra sans frapper � la porte et tr�s �nerv�e. � ISABELLE: -D'accord, ce que je t'ai dis hier soir, je le pense vraiment. « Un an avec Patrick Bruel », découvrez les coulisses de sa tournée événement ! � �ISABELLE: -A ma place ? � �PHILIPPE: -Je sais, �a m'a surpris aussi. Je l'ai puisque son adresse mail a envoy� un code de s�curit� d'acc�s par SMS au fameux proprio du compte mail... Donc je peux le localiser, d�s qu'il le rallumera, j'ai mis une alerte. Para�t qu'elle est c�libataire votre poulette maintenant ? � � RIVIERE (regardant sur le site internet de BFM TV): -Venez voir Lieutenant, �a passe en boucle sur le site de BFM TV. Il la regarda et la prit dans ses bras. � ISABELLE (pleure, sur un ton s�v�re): -L�che-moi, j'ai besoin d'�tre seule. � Isabelle quand � elle avait pass� la nuit � l'h�pital, elle ne pouvait pas voir Philippe plus pr�s que derri�re une vitre. Hommes politiques à bout de souffle, professeurs aphones, comédiens inaudibles, avocats faussets, femmes dont les voix fluettes se perdent en réunion, aussitôt couvertes par celles de leurs confrères masculins, tous ont auprès de ce ... � �VANNIER: -Allez-y Roussillon, tuez-moi, je sais que vous en r�vez, d�fendez-l�. Le lendemain matin je constata que Philippe avait d�pos� un dossier sur mon bureau, c'�tait celui de l'affaire en cours, avec un post-it coll� dessus: "J'aimerai bien que cette enqu�te soit rapidement boucl�e". � PHILIPPE: -Madeleine, je vous assure qu'on fait le maximum. � MADELEINE (g�n�e): -Si tu n'�tais pas mon fr�re, je penserai que tu me dragues ! Aussit�t fini, j'appelai son auteur. Isabelle effar�e ne pouvait pas y croire. � �ISABELLE: -Bien, merci, on y va Francis ? � ISABELLE: -Alors Garnier a avou� un meurtre qui n'a pas commis. Isabelle se promenait dans le jardin d l'h�pital avec Chlo�, Isabelle vit arriver ses deux coll�gues. C'est ton id�e ? Pas vraiment tu vois. C'est donc avec une voiture de pr�t que la gendarme se rendit � la soir�e. � �ISABELLE (visiblement �coeur�e): -Comment tu peux �tre devenu aussi ignoble ? Elle lan�a son bouquet de fleurs, ce fut une copine de gendarme qui le re�ut: Elodie. s'inqui�ta-t-il. La jeune fille regarda Isabelle �tonn�e. � ROUSSILLON: -Sois heureuse, c'st tout ce que je te demande. Elle se disait plut�t "Si tu savais, nos ennuis ne sont pas encore finis". Les invitaient sortirent un � un, les gendarmes formaient une haie d'honneur pour le couple qui allait sortir du jardin de la mairie. Avec l'aide de tous, ce travail consid�rable fut boucl� en moins de temps que pr�vu. � Vannier hocha la t�te bien d�cid� � recommencer un jour. � �ISABELLE: -Je t'ai d�j� dit cents fois qu'il n'�tait rien, enfin assez loin de tout ce que tu es pour moi, et puis Pierre n'est plus l� pour se d�fendre, c'est facile de parler une fois que les gens sont morts. C'est toujours en col�re contre son coll�gue qu'Isabelle fit le trajet avec lui sans un mot. � �CHRISTINE: -Il faut dire que cette histoire ne nous a pas vraiment surpris avec Francis, le principal, c'est que vous ayez �t� heureux ensemble, vous ne pensez pas ? � ISABELLE: J'ai pas vu les ann�es passer, j'aurai d� y faire plus attention. � ISABELLE: -Ah d'accord ! � RIVIERE: -En attendant il nous a bien balad�... � ISABELLE: -Et si il nous baladait pour prot�ger quelqu'un ? La jeune fille repartit dans sa chambre apr�s avoir pris un paquet de biscuits dans le sac de courses. � �Isabelle ouvrit et se laissa tomber sur son canap�. C'est écrit propose " le meilleur " des chansons de Francis Cabrel : celles qui ont sa préférence. � �RIVIERE: -Comment avez vous trouv� la victime. La phrase de l'enveloppe la troublait. Ca se trouvait, elle aimait peut-�tre vraiment Pierre. � VANNIER: -Si tu crois que c'est une gendarmette comme toi qui me fait peur. PIERRE: Je ne te le fais pas dire ! � PREFETE: -Je sais bien Capitaine, mais je tenais vraiment au contenu du tiroir de mon buffet. Quand l'amant et la ma�tresse se croisaient, on pouvait percevoir sur leurs visages des sourires. � �ISABELLE: -Vous vous appelez comment ? �ISABELLE: Ca d�pend, s'il sort de son calme �a nous fera une preuve suppl�mentaire contre lui, mais un grand et beau gar�on comme toi devrait arriver � se d�brouiller pour pas devenir une victime de ce psychopathe, et puis il ne s'en prend qu'aux femmes. � ISABELLE: -Les affaires de la victime ? Je ne savais plus o� j'allais, ce que j'allais faire ces prochains jours. � �PHILIPPE (lui faisant signe): -Viens-l�. � PLATON: -Elle est morte il y a une trentaine de minutes, c'est bien le pic � viande dans l'�paule qui a provoqu� une h�morragie et a caus� la mort presque instantan�e de cette femme, elle n'a que tr�s peu souffert. Nous avions tent� en vain de joindre Isabelle par moyen radio et t�l�phone, Platon est venu nous annoncer que l'orage avait brouill� tout syst�me de communication.
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